Telle une célèbre marque de pâte à tartiner, GAIA sert aux bons citoyens occidentaux et à toutes les sauces la tristement célèbre certification RSPO afin de nous faire avaler de l’huile de palmiste dans un leur produit ETHIQUE sur étiquette seulement !
Voici la réponse systématique de GAIA face aux interrogations de l’association L’Huile de Palme : NON ! et de nombreux consommateurs :
« L’huile de palmiste est une graisse extraite des graines du fruit du palmier. D’emblée, rappelons que l’huile de palmiste que contient le Faux Gras de GAIA a reçu la certification RSPO, un label qui garantit une production durable et respectueuse de l’environnement. La certification RSPO comporte trois « gradations de durabilité », correspondant au degré d’engagement de la culture en question. Située en Colombie, la culture d’huile de palmiste pour le Faux Gras répond aux critères du plus haut degré de durabilité. Parmi ces exigences à respecter, citons la sauvegarde des habitats naturels des animaux, les droits des travailleurs, le respect des populations locales ou encore la minimisation de l’impact environnemental. Autre détail important : outre le label RSPO, l’huile de palmiste du Faux Gras a aussi reçu la certification d’agriculture biologique. Les standards de ce mode de culture la différencient donc également de l’huile de palme habituellement incriminée, et des autres huiles RSPO. En clair, la production du Faux Gras de GAIA ne participe en aucune façon à la déforestation. »
Or, de nombreuses ONG et scientifiques déplorent l’inefficacité de cet organisme, où le groupe UNILEVER, un des membres fondateurs de la RSPO en 2004, utilise seulement 3% d’huile de palme de ce soit disant oléagineux propre certifié. Il est très étrange que les propres fondateurs n’utilisent pas plus cette huile miraculeusement durable dans la totalité de leurs produits. A noter que ce groupe a fait un chiffre d’affaires en 2013 de 49,8 milliard d’euros. Pour en savoir plus, lire RSPO ou la mauvaise blague du durable. (1)
Par ailleurs, GAIA mentionne la Colombie comme pays certes bien loin de la problématique de l’extinction imminente des orangs-outans. Cependant, Amnesty International avait déjà publié un article en 2008. Le rapport montre que, dans toutes les régions de Colombie où les palmiers à huile ont été plantés, des violations généralisées des droits humains ont été commises parallèlement à la plantation des arbres : appropriations illégales de terres, déplacements forcés, assassinats sélectifs, disparitions forcées. Lire l'article en entier. (2)
GAIA nous demandons une révision de votre considération envers l’utilisation de l’huile de palmiste (palme et dérivés) dans le Faux Gras ainsi que les autres produits qui en contiennent.
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(1) http://vivresanshuiledepalme.blogspot.com/2012/02/rspo-ou-la-mauvaise-blague-du-durable.html
(2) http://www.amnesty.ch/fr/actuel/magazine/2008-3/monoculture-palme-africaine
