jeudi 25 juillet 2013

La RSPO = pipeau ?

Voici un petit guide pour recommencer à vivre sans huile de palme !

Quand il est trop contraignant de modifier des recettes pour en retirer l’huile de palme, les acteurs de l’agroalimentaire la remplacent par de l’huile dite “durable”.

C’est ce que font Intermarché, E.Leclerc, Danone, United Biscuits ou Ferrero, qui apposent alors sur les étiquettes de leurs produits un label certifié par la Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO). Cette organisation, née en 2004, rassemble plusieurs centaines d’industriels liés à la production ou à la distribution de cette huile. Son but est de réhabiliter la palme grâce à une charte garantissant une huile produite dans le respect de l’environnement; elle s’efforce, notamment, de lutter contre la déforestation.



Cette initiative est louable, mais manque d’efficacité. “Les producteurs peuvent être membres de la RSPO sans détenir la moindre plantation certifiée : il leur suffit de s’engager à faire certifier à terme leurs cultures, ce que beaucoup ne font pas. De fait, ils paient simplement pour adhérer”, souligne Jérôme Frignet. Autrement dit, une huile certifiée peut avoir été produite sur des parcelles issues de la déforestation. Pratiques des lobbys trop fréquentes ! Il est donc préférable de bannir complètement l’huile de palme de sa consommation.

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